C'est marrant cette intimité avec l'auteur qu'on créait avec un auteur lors d'une lecture.

 L'impression de connaître quelqu'un par les mots qu'il utilise, par les idées qu'il transmet 

est pourtant obsolète, peut on réellement connaître quelqu'un ? Un auteur se dévoile t'il 

dans ce qu'il écrit ? Et pourtant au salon du livre c'est frustrant de voir autant de monde

 pour un auteur qu'on considère comme notre et une forme de jalousie s'installe. 

On aimerait être seul face à eux, leur parler pendant des heures, mais leur parler de leur roman,

 chroniques ou essai ne permet pas de les connaitre dans le fond. Mais certains auteurs favorise

 cet échange par rapport à d'autre. On peut noter plusieurs catégories d'échange :

 il y a ceux avec qui on ressent une connivence totale tel que Nicolas Bedos qui fidèle

 à son personnage, à qui il est peut être même, il tente de faire rire tout le monde,

 fait le pitre et nous fait ressentir sa satisfaction d'être ici parmi ses lecteurs. 

Alors que chez Frédéric Beigbeder on ressent une sorte de corvée,

 le sentiment qu'il est la simplement pour signer, il en profite même lors de ses dédicaces

 pour parler avec l'auteur à ses côtés sans prêter attention à la personne face à lui. 

On ne peut alors parler d'échange, de rencontre même si le plaisir de le voir est la.